26.7.13

On ouvre un livre au hasard et on lit





Time this week calls Philip Marlowe "amoral." This is pure nonsense. Assuming that his intelligence is as high as mine (it could hardly be higher), assuming his chances in life to promote his own interest are as numerous as they must be, why does he work for such a pittance? For the answer to that is the whole story, the story that is always being written by indirection and yet never is written completely or even clearly. It is the struggle of all fundamentally honest men to make a decent living in a corrupt society. It is an impossible struggle; he can't win. He can be poor and bitter and take it out in wisecracks and casual amours, or he can be corrupt and amiable and rude like a Hollywood producer. Because the bitter fact is that outside of two or three technical professions which require long years of preparation, there is absolutely no way for a man of this age to acquire a decent affluence in life without to some degree corrupting himself, without accepting the cold, clear fact that success is always and everywhere a racket.
The stories I wrote were ostensibly mysteries. I did not write the stories behind those stories, because I was not a good enough writer. That does not alter the basic fact that Marlowe is a more honorable man than you or I. I don't mean Bogart playing Marlowe and I don't mean because I created him. I didn't create him at all; I've seen dozens like him in all essentials except the few colorful qualities he needed to be in a book. (A few even had those.) They were all poor; they will always be poor. How could they be anything else.


Lettre de Raymond Chandler à John Houseman, octobre 1949.  
The Raymond Chandler Papers. Atlantic Monthly Press, 2000.

11.7.13

Images d'une fête



Le 12 mai dernier, à la Sala Rossa, une fête exceptionnelle a été donnée au bénéfice du journal inactuel Le Bathyscaphe. Pour ceux qui n'ont pu être là, pour ceux qui aiment les images, nous avons mis en ligne sur Vimeo quelques extraits des performances de cette soirée Vous trouverez ci-dessous la liste des artistes qui ont participé : il suffit de cliquer sur le nom de l'artiste qui vous intéresse pour voir un extrait de sa performance immortalisée par la science.

Malheureusement, ces liens ne sont plus actifs depuis le 29 septembre 2013. 
Certains artistes ont cependant mis leur vidéos sur youtube 
où il est maintenant possible de les retrouver.



Byron Coley lit sa poésie. Traduction en direct de Marie Frankland 
et guitare de Bill Nace.


Charles Plymell lit sa poésie. 
Traduction en direct de Pam Plymell.


Charles Plymell lit sa poésie 
accompagné à la basse par Mauro Pezzente.


Myriam Gendron interprète ses chansons 
d'après les poèmes de Dorothy Parker.
Accompagnement au violoncelle de Laurence Gendron.


Gabe Levine chante ses chansons. 
Accompagnement au piano de Keiko Devaux.


Première mondiale du groupe Le Clou de la Gang
composé de Simon Drouin, Julie et Zachary Delorme,
Danya Ortman et Jasmin Cloutier. 


Greg Webber et son groupe Kill Chicago.


Urbain Desbois et son batteur invité.



Merci à tous les artistes pour leur gracieuse présence 
et à  Julie Bourbonnais et Éric Néron pour les images.


3.7.13

Au nom de L'Oie (I)



Cliquer pour agrandir



















Il y aura bientôt 22 ans que L'Oie de Cravan a été fondée : au fil de notre nécessaire lenteur, nous finirons bien dans la prochaine décennie par célébrer notre vingtième anniversaire. En attendant, certains documents liés à l'histoire de L'Oie ont fait ici leur apparition (cf. Louis Scutenaire ou La Revue des Animaux). Cette fois ce sont des notes retrouvées dans un carnet, la recherche toute bête d'un nom d'éditeur, à la fin 1991, pour présider à la sortie du recueil Loin de nos bêtes qui allait être le premier livre de L'Oie. Voici la première de ces pages, les autres seront mises en ligne dans les jours qui viennent. Histoire de voir à quoi on a échappé.